5 mesures à prendre pour l'anxiété scolaire chez les enfants

La phobie scolaire chez les enfants existe-t-elle vraiment ? Si vous ne l'avez pas vécue, vous avez de la chance, car chaque année, certaines familles dont les enfants commencent l'école pour la première fois traversent des jours difficiles à cause de cela. Il est normal qu'un enfant qui se sépare de sa famille pour la première fois, qui se retrouve seul dans un environnement rempli d'inconnus, et qui s'éloigne de sa chambre et de ses jouets, ressente un peu d'excitation et de tension. Mais chez certains enfants, l'anxiété peut atteindre un niveau de peur. La peur de l'école chez les enfants peut parfois durer des mois et causer de graves problèmes tant pour l'enfant que pour sa famille.

Ce problème se manifeste principalement chez les enfants qui commencent à fréquenter la maternelle ou l'école primaire. La plupart des enfants de 3 à 4 ans qui commencent la crèche ne sont pas vraiment conscients de ce qui se passe et se sentent comme s'ils étaient simplement emmenés en promenade ou au parc. Pour eux, la première semaine d'école se passe généralement plus calmement que pour les enfants plus âgés, mais au fil des semaines, ils peuvent rencontrer des difficultés. Les élèves de deuxième et troisième année sont déjà habitués à l'école, et même s'ils rencontrent de petits problèmes, cela est souvent lié à la difficulté de se séparer des vacances.

Certains parents restent avec leurs enfants toute la journée le premier jour d'école. Ce n'est pas un comportement approprié. Un enfant qui commence à passer une partie de sa journée dans un environnement institutionnel avec des règles spécifiques n'accueille déjà pas cette atmosphère étrangère. Alors qu'il est déjà difficile de s'habituer à cette situation, la présence constante d'un parent complique encore plus l'adaptation. Il est nécessaire de lui donner la chance de s'habituer à cet environnement et de faire confiance à son enseignant, ce qui implique de le laisser aussi seul que possible. Pendant cette période de transition, il a bien sûr besoin du soutien d'un adulte, mais dans le cadre scolaire, cet adulte doit être son enseignant. Les enfants qui reçoivent un soutien adéquat de leurs enseignants surmontent plus rapidement leur peur de l'école.

Les enfants qui ont peur de l'école peuvent se plaindre de douleurs physiques, essayer de convaincre leurs parents de les laisser rester à la maison. Ils peuvent éprouver des problèmes tels que la tristesse, des difficultés à s'endormir, des maux de tête ou de ventre, des nausées, une perte d'appétit. Il est important de ne pas ignorer ces plaintes, mais aussi de ne pas oublier qu'elles peuvent être psychologiques. Les plaintes d'un enfant dont l'entrée à l'école a été reportée d'un ou plusieurs jours peuvent disparaître rapidement, même si aucune mesure n'est prise pour les traiter.

Ce problème est naturellement plus fréquent et plus sévère chez les enfants dont les parents sont excessivement protecteurs. Le taux d'incidence est plus élevé chez les filles que chez les garçons. Il est également plus fréquent chez les enfants dont la vie sociale se limitait à leur famille avant de commencer l'école, ou chez ceux qui ont perdu un parent pour une raison quelconque, ainsi que chez les enfants dont les parents sont divorcés et qui vivent uniquement avec l'un d'eux.

Un élève qui va à l'école avec peur et réticence subit également un impact négatif sur son succès scolaire. Forcer l'enfant, dire des mots méprisants à cause de sa peur ou montrer d'autres enfants qui ne se comportent pas de cette manière comme exemples ne fonctionne souvent pas et peut même aggraver la situation. Pour résoudre ce problème, il est nécessaire d'agir avec patience et conscience. Voici quelques mesures qui peuvent vous aider :

1. Essayez de faire preuve d'empathie

Votre enfant réagit émotionnellement à une situation qui change son mode de vie et le dérange, même si vous essayez de le préparer verbalement à l'avance. Vous devez essayer de le comprendre. Encouragez-le à exprimer ses peurs et ne minimisez pas ses craintes. Dites-lui des choses qui le rassurent. Informez-le des avantages que l'école peut lui apporter. Faites-lui comprendre que ce n'est pas seulement son problème, mais que cela concerne toute la famille.

2. Soyez ferme

Évitez d'être rigide, moqueur ou méprisant, mais assurez-vous qu'il comprend qu'il n'a pas d'autre choix que d'aller à l'école. Ne lui demandez pas comment il se sent le matin avant d'aller à l'école, car cela lui donnera l'occasion de se plaindre. Préparez des plans alternatifs au cas où il se lèverait tard ou manquerait le bus. S'il rentre chez lui tout seul, renvoyez-le à l'école. Si vous commencez à céder aux caprices de votre enfant qui a peur de l'école, le problème deviendra encore plus ingérable. Vous devez être à la fois calme et ferme. Évitez de vous comporter avec colère et de montrer à quel point vous vous sentez impuissant face à cette situation. Si vous tombez vous-même dans la dépression, qui résoudra ce problème, n'est-ce pas ?

3. Informez les responsables de l'école de la situation et collaborez avec eux

Si le professeur de classe ou le conseiller scolaire est au courant de la situation, il pourra agir en conséquence avec votre enfant et vous guider sur la manière d'agir. La coopération entre la famille et l'enseignant, ainsi que le style de l'enseignant, sont importants pour résoudre ce problème.

4. Examinez les plaintes liées à l'école

Les plaintes d'un enfant qui commence l'école concernant ses amis, son enseignant, l'emplacement de son bureau ou le fait que les cours soient ennuyeux ou difficiles peuvent être des excuses pour ne pas aller à l'école, mais pas nécessairement. Ne négligez pas les plaintes de votre enfant, visitez l'école, observez et obtenez des informations.

5. Si vous sentez que vous ne pouvez pas gérer le problème, consultez un spécialiste

Si vous avez fait tout ce que vous pouviez mais que vous ne parvenez pas à vous en sortir, ne perdez pas de temps pour consulter un spécialiste. La peur de l'école n'est pas un problème rare, et dans une certaine mesure, c'est normal. De nombreux enfants traversent cette période. Cependant, si plusieurs mois passent sans changement, vous pourriez avoir besoin d'un service de conseil ou d'une aide psychologique.