Source : Milliyet
En Turquie, près de 15 000 nourrices ou « aides » étrangères sont enregistrées, et il y a également un nombre considérable de nourrices non enregistrées. Il existe des entreprises qui fournissent des nourrices pour les enfants et les malades, travaillant en dehors des entreprises liées au ministère du Travail. Ces nourrices, principalement d'origine turkmène, ouzbèke, philippine, russe et géorgienne, négocient leur salaire en dollars. Les périodes de hausse du taux de change sont le plus grand cauchemar pour les familles, car elles s'attendent à des augmentations significatives mois après mois.« Ils posent des questions sur Internet »Les familles et les entreprises habituées à cette situation fixent un accord au taux du jour où la nourrice est embauchée. Pour d'autres familles, tout est beaucoup plus compliqué, certaines écrivant même sur des sites Internet leurs problèmes liés au « taux » et demandant des conseils à d'autres familles qui savent comment « négocier ». Dans cette situation, généralement, soit la nourrice reste sans se soucier des problèmes, soit la famille, très satisfaite de la nourrice, accepte d'ignorer l'augmentation du taux pour ne pas la perdre.Vural Şeker, président de l'Association des bureaux de placement privés d'Istanbul, a déclaré que les familles étaient inquiètes face à la hausse du taux et que le problème du « taux indéterminé » restait sans solution dans de telles périodes.
« Nous travaillons en livres turques, payons en livres turques »Belgin Gündüz de Erenköy Consulting a souligné que les familles, en confiant leurs enfants et les membres de la famille nécessitant des soins, agissent avec prudence et sont prêtes à accepter tous les paiements pour une bonne nourrice. Elle a déclaré qu'il était nécessaire de décider par la loi que le paiement devait être effectué en livres turques. Gündüz a expliqué qu'ils avaient commencé à travailler en livres turques en raison de ces circonstances, en ajoutant : « Vous gagnez dans ce pays en livres turques, donc vous souhaitez effectuer de tels paiements. Sinon, le dollar et l'euro augmentent toujours, mais il est difficile de voir qu'ils baissent. Nous acceptons nos employés dans ces conditions. Le salaire minimum est compris entre 2000 et 2500 livres ».
La solution est chez les nourrices turquesŞeker a déclaré que les familles souhaitent savoir combien elles paieront à la fin de chaque mois, en calculant selon le taux au moment de l'embauche de la nourrice et en tenant compte des augmentations annuelles. Il a souligné que le taux ne baisse pas beaucoup après une certaine hausse, donc le « taux » ne cause pas de pertes significatives pour les nourrices. Şeker a ajouté : « Sinon, la famille, ne sachant pas quoi faire à la fin du mois, pourrait changer son mode de travail et envisager de passer d'une nourrice de nuit à une nourrice de jour et à un employé turc ».
Il y a une augmentation, pas de différence de tauxLes employeurs souhaitant parvenir à un accord commun fixent le dollar à un certain taux, mais essaient de faire une petite augmentation pour ne pas perdre la nourrice. C'est une solution souvent utilisée par les familles. Le salaire mensuel versé aux nourrices varie en fonction de la description du travail et même de la nationalité. Les nourrices ouzbèkes, turkmènes, géorgiennes et moldaves travaillant « de jour » reçoivent un salaire mensuel compris entre 700 et 800 dollars. Les nourrices philippines travaillent pour des salaires compris entre 1000 et 1500 dollars. Selon les informations fournies par Anıl Consulting, les familles sont actuellement « dans le flou ». La plupart d'entre elles souhaitent convertir en livres turques et embaucher, mais les nourrices étrangères ne veulent pas accepter cela. Une grande partie, n'ayant pas pu parvenir à un accord, accepte de payer en dollars et au taux actuel.
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